Cerf-volant
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le choix d'un cerf-volant pour faire de la photo aérienne n'est pas si simple et pour nous, ce fut un véritable parcours du combatant. La problématique est pourtant simple : il s'agit d'avoir un cerf-volant assez grand pour supporter un dispositif de nacelle et d'appareil photo soit environ 1,5 kg même par vent léger. Par ailleurs, l'accent est mis sur la stabilité du cerf-volant, de manière à pouvoir se concentrer sur la photographie et non sur le pilotage.
Dans un premier temps, nous comptions suivre les pas de Christophe Gronier qui utilise un Genki et qui lui trouve toutes les qualités nécessaires à cette discipline. Nous avons ensuite discuté avec Eric de la boutique Zeph Controle à Houlgate, puis avec Christian Becot qui fait figure de référence puisqu'il a une longue expérience de la photo par cerf-volant, et nous avons alors décidé de fabriquer un grand rokkaku de 2,10 m de haut sur 1,75 m de large. Nous avons eu différents problèmes d'approvisionnement en structures de carbone de gros diamètre car il semble que peu de gens construisent maintenant de grands cerf-volants... Sur les conseils du propriétaire de la boutique "La maison du cerf-volant" nous nous sommes rabattus sur un plus petit rokkaku tout fait (Premier Kite). Sur le plan économique, ce n'est pas un mauvais choix puisque nous aurions sans doute payé plus cher les matériaux pour construire un grand rokkaku, mais d'un autre côté, nous ne gagnerons pas en expérience de fabrication de cerf-volant, et nous remettons à plus tard notre projet de construction, sans doute pour un cerf-volant cellulaire un peu hors norme...
Le Rokkaku fait un peu moins de 2 mètres.
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Suite à quelques essais infructueux à base de contreplaqué trop fin et en simples barres, nous avons enfin trouvé le moyen de faire une vraie grosse bobine. Nous avons dû investir dans une scie sauteuse pour pouvoir couper à 45° en rond dans du contreplaqué de 18 mm. Les poignées sont des pieds de lits, sur lesquels nous avons emboité des manchons coupés dans du tuyau PVC. Sans les manchons, c'est l'horreur à utiliser par vent fort, il faut replacer ses mains tous les demi-tours. Deux tiges filetées de diamètre 10 mm traversent la bobine originale en plastique, livrée avec les 200 mètres de fil polyester 140 kg. Enfin une petite vis empêche la bobine plastique de tourner par rapport aux bords en contreplaqué.
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Anthony Levaufre 2007
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